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DIMANCHE 24 AOÛT 2008
par Lakota Lun 25 Aoû - 0:24
horraire de la journée:
matin:
9:10
à
9:50 -> arrivé de Nomade + arnacher et brider Nomade
9:50
à
11:00 -> route vers le rond de longe + séance de travail avec Nomade
11:15
à
12:00 -> enlever l'équipement de Nomade + massage circulaire + box et donner à manger
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Dernière édition par Lakota le Mar 26 Aoû - 0:51, édité 6 fois
Lakota-
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Age : 29
Cheval. : Nomade et Fuego
Age. : 24 ans
Métier. : Chuchoteur
Date d'inscription : 18/08/2008
Re: DIMANCHE 24 AOÛT 2008
par Lakota Mar 26 Aoû - 0:13
9:10 ->9:50
J'attendais avec impatience devant mon haras, droite comme un i. Je m'étais levé il n'y avait pas longtemps, pour attendre Nomade, mon poney Shetland. Je regardai d'un regard hâtif l'écriteau fraîchement paint en blanc, sur lequel il y était tracé en grosse lettres noires «Haras l'ombre d'un cheval». Elle avait une écurie, toute neuve. Dans les allées, il n'y avait pas de têtes curieuses qui regardaient ce qui se passaient à l'extérieur, ni de hennissements aigus et joyeux. L'écurie était vide, silencieuse. Je la regardai et me dis:
*bientôt il y en aura un et d'autres*
Au haras l'ombre d'un cheval, on n'accueillait pas de cheval en pension. Non, je n'avais pas prévu de faire cela. J'aurai mes propres chevaux, mes champions, mes étalons et mes poulinières. J'achèterai des chevaux aux ventes, difficiles ou maltraités, pour leur redonner confiance en eux et en faire des champions. Je les revendrai, donnant la chance à des cavaliers d'avoir une belle bête de compétition fraîche et talentueuse. Je regardai ma montre. Il ne s'était écoulé seulement une minute. Je marmonnai. Que faisaient-ils? Les employés à la vente devaient venir porter Nomade à 8:45. Ils avaient 15 minutes de retard! Je rentrai dans l'écurie, et me dirrigeai vers le premier box. J'ouvrit la porte, et je partis chercher le matériel pour faire le box de Nomade en attendant. J'avais complètement oublié de le faire ce matin. Je m'activai avec empressement, et en 10 minutes, la stalle était prête. J'entendis alors deux voix de jeunes hommes.
- Hé ho y a quelqu'un?
Je sortie à l'extérieur et répondit avec un ton un peu chargé de reproches. Ils avait presque une demi-heure d'en retard!
- hum oui. C'est bien Nomade? Je pense que vous avez un peu de retard.
L'homme fut un peu embarassé. Il cacha ses mains dans les poches d'un jean sale et troué qu'il arborait. Il baissa les yeux et très vite il se reprit, levant son regard vers moi, plus assuré et plus arrogant. Je le fixai calmement, attendant sa réponse. Il finit par lâcher d'un ton dégagé:
- Nomade est un Shetland très joueur. Ce matin, il c'est enfuis et on a perdu du temps à l'attraper. Il était presque l'heure de partir quand on l'a eu. Mais il ne voulait pas aller dans le van. Les Sheltands sont petits, mais sacrément forts pour leur taille! On a pas pu y aller en van, on a dû y aller à pied avec une longe. En van, ça se fait en un clein d'oeil, ça prend environ 10 minutes, mais à pied, c'est au moins 15 minutes de plus. Désoler m'dame!
Je le regardai un moment, sans rien dire. Il y avait une bonne raison au moins. Deux Shetlands peuvent tirer une cariole avec un homme et une femme. C'était sur que s'il ne voulait pas aller dans un van, impossible de le faire avancer. J'aquiesçai et dis simplement:
- bon. Tenez je vous donne 20$ chac. pour le transport. Merci pour tout!
Les deux employés s'emparèrent des deux vingts que je tenaient et me saluèrent rapidement. Je regardai Nomade. Ils n'avaient pas reprit leur laisse ni leur licol. Je l'évaluai un instant et ramassai la longe. Il me suivit joyeusement. Il avait assez marché, je pouvais le mettre immédiatement dans son box. Normalement, je l'aurais fait marché de long en large dans l'allée, mais marché jusqu'ici... Il en avait assez fait. Je tirai doucement sur la laisse pour le faire avancer. Il ne bougea pas. Je fronçai les sourcils. Je tirai à nouveau et claquai ma langue. Il ne fit même pas un pas en avant. Je soupirai et l'attachai à un anneau fixé à un mur de l'écurie. Je filai vers une armoire et prit une carotte. Je la remuai et détachai la laisse. Il avança, avec énergie, marchant assez vite pour prendre la carotte devant lui. Je le fit rentrer dans son box et la coupai. Je lui en tendis un bout, qu'il ramassa vivement avant de la machouiller. Il avança sa tête en quête d'un autre morceau, mais je voyais bien qu'il n'avais pas finit sa première bouchée. Je lui dit en souriant, sur un ton amusé:
- Nan bonhomme je ne te donnerai pas tout de suite. Allez avale gros gourmand!
Il finit par avaler sa bouchée, et je lui donnai le reste de la friandise. Il me regarda, et constata que je n'avais plus de carottes. Je grattai son front noir, et je partis chercher deux brosses, douce et dure, une étrille et un cure-pied. Je le pansai énergiquement. Il s'agita un peu, mais je réussit avec succès de finir son pansage. Je le flattai, et je rangeai le matériel. Je le sellai et sans trop de misère. Je me dirrigeai vers ma sellerie, et enfilai mes gants, ma bombe, mes chaps et mes bottes. Je pris une courte cravache ainsi qu'une chambrière et retrournai vers Nomade. Je lui dit:
- aller en route vers le rond de longe!
J'attendais avec impatience devant mon haras, droite comme un i. Je m'étais levé il n'y avait pas longtemps, pour attendre Nomade, mon poney Shetland. Je regardai d'un regard hâtif l'écriteau fraîchement paint en blanc, sur lequel il y était tracé en grosse lettres noires «Haras l'ombre d'un cheval». Elle avait une écurie, toute neuve. Dans les allées, il n'y avait pas de têtes curieuses qui regardaient ce qui se passaient à l'extérieur, ni de hennissements aigus et joyeux. L'écurie était vide, silencieuse. Je la regardai et me dis:
*bientôt il y en aura un et d'autres*
Au haras l'ombre d'un cheval, on n'accueillait pas de cheval en pension. Non, je n'avais pas prévu de faire cela. J'aurai mes propres chevaux, mes champions, mes étalons et mes poulinières. J'achèterai des chevaux aux ventes, difficiles ou maltraités, pour leur redonner confiance en eux et en faire des champions. Je les revendrai, donnant la chance à des cavaliers d'avoir une belle bête de compétition fraîche et talentueuse. Je regardai ma montre. Il ne s'était écoulé seulement une minute. Je marmonnai. Que faisaient-ils? Les employés à la vente devaient venir porter Nomade à 8:45. Ils avaient 15 minutes de retard! Je rentrai dans l'écurie, et me dirrigeai vers le premier box. J'ouvrit la porte, et je partis chercher le matériel pour faire le box de Nomade en attendant. J'avais complètement oublié de le faire ce matin. Je m'activai avec empressement, et en 10 minutes, la stalle était prête. J'entendis alors deux voix de jeunes hommes.
- Hé ho y a quelqu'un?
Je sortie à l'extérieur et répondit avec un ton un peu chargé de reproches. Ils avait presque une demi-heure d'en retard!
- hum oui. C'est bien Nomade? Je pense que vous avez un peu de retard.
L'homme fut un peu embarassé. Il cacha ses mains dans les poches d'un jean sale et troué qu'il arborait. Il baissa les yeux et très vite il se reprit, levant son regard vers moi, plus assuré et plus arrogant. Je le fixai calmement, attendant sa réponse. Il finit par lâcher d'un ton dégagé:
- Nomade est un Shetland très joueur. Ce matin, il c'est enfuis et on a perdu du temps à l'attraper. Il était presque l'heure de partir quand on l'a eu. Mais il ne voulait pas aller dans le van. Les Sheltands sont petits, mais sacrément forts pour leur taille! On a pas pu y aller en van, on a dû y aller à pied avec une longe. En van, ça se fait en un clein d'oeil, ça prend environ 10 minutes, mais à pied, c'est au moins 15 minutes de plus. Désoler m'dame!
Je le regardai un moment, sans rien dire. Il y avait une bonne raison au moins. Deux Shetlands peuvent tirer une cariole avec un homme et une femme. C'était sur que s'il ne voulait pas aller dans un van, impossible de le faire avancer. J'aquiesçai et dis simplement:
- bon. Tenez je vous donne 20$ chac. pour le transport. Merci pour tout!
Les deux employés s'emparèrent des deux vingts que je tenaient et me saluèrent rapidement. Je regardai Nomade. Ils n'avaient pas reprit leur laisse ni leur licol. Je l'évaluai un instant et ramassai la longe. Il me suivit joyeusement. Il avait assez marché, je pouvais le mettre immédiatement dans son box. Normalement, je l'aurais fait marché de long en large dans l'allée, mais marché jusqu'ici... Il en avait assez fait. Je tirai doucement sur la laisse pour le faire avancer. Il ne bougea pas. Je fronçai les sourcils. Je tirai à nouveau et claquai ma langue. Il ne fit même pas un pas en avant. Je soupirai et l'attachai à un anneau fixé à un mur de l'écurie. Je filai vers une armoire et prit une carotte. Je la remuai et détachai la laisse. Il avança, avec énergie, marchant assez vite pour prendre la carotte devant lui. Je le fit rentrer dans son box et la coupai. Je lui en tendis un bout, qu'il ramassa vivement avant de la machouiller. Il avança sa tête en quête d'un autre morceau, mais je voyais bien qu'il n'avais pas finit sa première bouchée. Je lui dit en souriant, sur un ton amusé:
- Nan bonhomme je ne te donnerai pas tout de suite. Allez avale gros gourmand!
Il finit par avaler sa bouchée, et je lui donnai le reste de la friandise. Il me regarda, et constata que je n'avais plus de carottes. Je grattai son front noir, et je partis chercher deux brosses, douce et dure, une étrille et un cure-pied. Je le pansai énergiquement. Il s'agita un peu, mais je réussit avec succès de finir son pansage. Je le flattai, et je rangeai le matériel. Je le sellai et sans trop de misère. Je me dirrigeai vers ma sellerie, et enfilai mes gants, ma bombe, mes chaps et mes bottes. Je pris une courte cravache ainsi qu'une chambrière et retrournai vers Nomade. Je lui dit:
- aller en route vers le rond de longe!
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Re: DIMANCHE 24 AOÛT 2008
par Lakota Mar 26 Aoû - 0:49
11:15 À 12:00
Je rentrais du rond de longe avec Nomade. Il avait chaud, et je le comprenais. Même moi j'étais en nage, et je n'étais même pas le cheval. Je lui donnai une petite tape pour l'encourager, et rentrait dans le box avec lui. Je passai la bride par-dessus sa tête, et détachai le sous-gorge, puis la muserole, et enlevai la bride. Par la suite, je détachai la selle, et enlevai la martingale. J'enfilai à mon poney noir son licou, et pris la chaîne en métal puis la fixai au licol. Il ne devai surtout pas boire ni manger. Une trace de selle se dessinait sur son dos, une trace de sueur. Je pris un kit de pansage, et frottai vigoureusement pour enlever toute la saletée.
Il fut bientôt propre, mais gardait cependant la tâche de suleur. J'allai chercher une bouteille d'alcool et en appliquai là où il avait chaud. L'alcool faisait partir la sueur. Je lui donna deux pommes et une carotte, puis je lui grattai les oreilles. Je mis en place mes doigts sur son encolure, et fis de petits ronds circulaires rapides dans le sens contraire des auguilles d'une montre. En sentait Nomade se détendre, je ralentis l'allure et fit des ronds dans le bon sens. Je parcourus toute son encolure et une partie de la tête, et par la suite le dos et la croupe. Il fut totalement détendu. Je lui donnai sa ration de foi, d'avoine et de son. Je fermai la porte de son box et lui dis aurevoir!
Je rentrais du rond de longe avec Nomade. Il avait chaud, et je le comprenais. Même moi j'étais en nage, et je n'étais même pas le cheval. Je lui donnai une petite tape pour l'encourager, et rentrait dans le box avec lui. Je passai la bride par-dessus sa tête, et détachai le sous-gorge, puis la muserole, et enlevai la bride. Par la suite, je détachai la selle, et enlevai la martingale. J'enfilai à mon poney noir son licou, et pris la chaîne en métal puis la fixai au licol. Il ne devai surtout pas boire ni manger. Une trace de selle se dessinait sur son dos, une trace de sueur. Je pris un kit de pansage, et frottai vigoureusement pour enlever toute la saletée.
Il fut bientôt propre, mais gardait cependant la tâche de suleur. J'allai chercher une bouteille d'alcool et en appliquai là où il avait chaud. L'alcool faisait partir la sueur. Je lui donna deux pommes et une carotte, puis je lui grattai les oreilles. Je mis en place mes doigts sur son encolure, et fis de petits ronds circulaires rapides dans le sens contraire des auguilles d'une montre. En sentait Nomade se détendre, je ralentis l'allure et fit des ronds dans le bon sens. Je parcourus toute son encolure et une partie de la tête, et par la suite le dos et la croupe. Il fut totalement détendu. Je lui donnai sa ration de foi, d'avoine et de son. Je fermai la porte de son box et lui dis aurevoir!
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